Une plateforme des organisations oeuvrant pour la défense des droits des personnes vivant avec un handicap dans la région du Centre a vu le jour le 9 mars 2023 à Yaoundé.
Le Centre des Nations Unies pour les Droits de l’Homme et la Démocratie en Afrique Centrale (CNUDHD-AC) a appuyé la mise sur pied d’une plateforme des organisations de personnes vivant avec un handicap (OPH) dans la région du Centre du Cameroun. Cette plateforme est le huitième démembrement de la plateforme nationale des OPH depuis 2022. La cérémonie a eu lieu le 9 mars à Yaoundé en présence du Directeur du CNUDHD-AC, Nouhoum Sangaré.
Le Centre est associé au Fonds des Nations Unies pour la Population (UNFPA) et à l’UNESCO dans la mise en oeuvre d’un projet conjoint pour l’inclusion du handicap au Cameroun. Ensemble ces agences onusiennes appuient la mise sur pied des plateformes régionales d’OPH dans les dix (10) régions du Cameroun et organisent des formations pour les OPH.
Une présentation dudit projet a été faite par Catherine Tshefu, Spécialiste des droits de l’homme en charge des questions d’égalité de genres au CNUDHD-AC. Le projet mis en œuvre a pour objectif général de veiller à une meilleure l’inclusion des personnes handicapés dans la société. Les résultats attendus sont, entre autres, le renforcement des capacités des acteurs nationaux, le développement d’outils pratiques sur l’inclusion du handicap et enfin le soutien à la création de plateformes inter-OHP dans les dix régions du pays. Le Centre interviendra concrètement par la rédaction de trois guides à l’intention des OPH, des professionnels du droit et du Comité National pour la Réadaptation et la Réinsertion Socio-économique des Personnes Handicapées (CONRHA), l’organisation de formations sur base de ces guides et le soutien à la mise en place de plateformes régionales dans les régions du Sud, du Littoral et du Centre.
Au cours des échanges, le Centre a fait une présentation de la Convention des Nations Unies relatives aux droits des personnes handicapées. Mme Tshefu a présenté de façon sommaire les cinquante articles de cette Convention tout en rappelant qu’elle ne crée pas de nouveaux droits spécifiques aux personnes avec handicap, mais donne simplement les outils à l’État pour mieux respecter leurs droits en tenant compte de leurs besoins particuliers.