La situation des droits de l’homme au Gabon sera examinée pour la troisième fois dans le cadre de l’Examen périodique universel (EPU) du Conseil des droits de l’homme des Nations Unies, le mardi 7 novembre 2017 lors d’une réunion qui sera retransmise en direct via le webcast.
Genève (2 Novembre 2017) – La situation des droits de l’homme au Gabon sera examinée pour la troisième fois dans le cadre de l’Examen périodique universel (EPU) du Conseil des droits de l’homme des Nations Unies, le mardi 7 novembre 2017 lors d’une réunion qui sera retransmise en direct via le webcast.
Le Gabon sera l’un des 14 Etats à être examiné par le Groupe de travail de l’EPU au cours de sa prochaine session qui se tiendra du 6 au 17 novembre. Les premier et second examens EPU du Gabon ont eu lieu en mai 2008 et octobre 2012.
La discussion se fera sur la base des document suivants: 1) le rapport national – informations soumises par l’Etat sous examen; 2) une compilation d’informations provenant des rapports d’experts des droits de l’homme, plus connu sous le nom de procédures spéciales, d’organes créées au nom des traités internationaux des droits de l’homme et d’autres organismes des Nations Unies; 3) informations provenant d’autres parties prenantes, y compris les institutions nationales des droits de l’homme, les organisations régionales et la société civile.
Parmi les questions soulevées dans les documents mentionnés ci-dessus figurent: les mesures pour combattre la traite des êtres humains et pour accroître l’appui aux victimes; les mesures pour éliminer les violences fondées sur le genre; les mesures pour combattre la discrimination à l’égard des femmes et augmenter leur émancipation; les mesures pour améliorer les conditions de détentions et la réforme du système judiciaire; la liberté d’association, d’expression et de réunion pacifique; la protection et l’amélioration des conditions de travail des journalistes; la protection des droits des personnes handicapées; les peuples autochtones et leur participation dans les processus de prise de décisions; l’interdiction de châtiments corporels envers les enfants dans tous les contextes; la prévention du VIH/sida et l’accès aux soins de base; les mesures pour combattre les causes profondes de l’abandon scolaire, en particulier chez les filles.
Les trois rapports sur lesquels se fondera l’examen du Gabon le 7 novembre sont disponibles ici.
Lieu : Salle XX, Palais des Nations, Genève
Horaire et date : 09h00 – 12h30, Mardi 7 novembre (heure de Genève, GMT +1 heure)
L’EPU est un mécanisme unique qui permet d’examiner périodiquement la situation des droits de l’homme dans les 193 États membres des Nations Unies. Depuis la première session de l’EPU en avril 2008 tous les 193 États membres ont été examinés à deux reprises dans le cadre du premier et second cycle de l’EPU. Au cours du troisième cycle de l’EPU, les États auront à nouveau l’occasion d’énoncer les mesures prises pour mettre en œuvre les recommandations faites au cours des examens précédents auxquelles ils se sont engagés à donner suite, ainsi que de mettre en évidence l’évolution récente des droits de l’homme dans le pays.
Les trois États faisant partie du groupe de rapporteurs («troïka») pour l’examen du Gabon sont: le Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d’Irlande du Nord, la Tunisie et le Kirghizistan.
La session sera retransmise en direct par le webcast.
La liste des orateurs et les déclarations orales qui seront faites pendant l’examen du Gabon seront publiées sur l’Extranet de l’EPU à l’adresse suivante.
Le Groupe de travail sur l’EPU adoptera les recommandations faites au Gabon à 16h00 le 10 novembre. L’État examiné pourra indiquer sa position sur les recommandations reçues lors de l’examen. Les recommandations seront envoyées aux médias à l'avance le jour-même.