Des échanges d’informations sur les activités du Centre et le projet Covid-19 ont meublé les travaux.
Après une pause liée à la pandémie, le corps diplomatique accrédité à Yaoundé s’est retrouvé au siège du Centre des Nations Unies pour les Droits de l'Homme et la Démocratie en Afrique Centrale (CNUDHD-AC) le 30 juin 2021. A cette occasion, le Représentant Régional du Haut-Commissaire aux droits de l’Homme et Directeur du Centre, Louis-Marie Bouaka, a procédé à un rappel du mandat, des axes thématiques et des activités du CNUDHD au cours des 18 derniers mois. « La crise sanitaire a affecté le déploiement sur le terrain, mais ne nous a pas empêché de mener un certain nombre d’activités, notamment au Cameroun, au Burundi, au Gabon et au Tchad », a-t-il souligné à l’intention du Directeur des Nations Unies au ministère des relations Extérieures, Ebenezer Mouandjo, de SE Armando Kote Echiaca, Ambassadeur de Guinée Equatoriale ainsi qu’aux Représentants du Gabon, de la RCA et du Tchad. Il a, en outre apporté des éclaircissements sur l’accompagnement dont bénéficient les Etats de la sous-région de la part du Centre dans la résolution des crises et des violations des droits de l’homme qui en découlent, mais aussi en matière de suivi des recommandations des organes de traités ou encore de la lutte contre les discours de haine.
A la faveur de la présentation du projet Covid-19 financé par le Royaume de Belgique et mis en œuvre cette année dans les pays prioritaires (Burundi, Cameroun, Congo, Gabon, Guinée Equatoriale et Sao Tome & principe), M. Bouaka et Laurent Akobi, en charge dudit projet, ont présenté aux participants l’unité d’alertes précoces créée au sein du Centre pour anticiper sur les crises et tensions à l’avenir.
A titre de rappel, le projet covid-19 vise à intégrer l’approche fondée sur les droits de l'homme dans la réponse à la COVID-19 par les équipes-pays des Nations Unies, les gouvernements, les institutions nationales des droits de l'homme (INDH), la société civile et d'autres partenaires dans la région de l'Afrique centrale pour garantir les solutions durables à l’impact de la pandémie sur les droits économiques, sociaux et culturels. L’appui et l’accompagnement des représentations diplomatiques des pays ciblés garantiraient au projet une mise en œuvre efficace.