À l’occasion du premier symposium national sur la prise en charge et le soutien aux victimes des conflits dans certaines parties du Cameroun, organisé à Yaoundé du 10 au 12 septembre 2025, le CNUDHD-AC a présenté des recommandations concrètes pour renforcer les mécanismes d’assistance, de réintégration et de mémoire, tout en appelant à une mobilisation
Le Centre des Nations Unies pour les Droits de l'Homme et la Démocratie en l’Afrique centrale (CNUDHD-AC) a pris part au premier symposium national sur la prise en charge et le soutien aux victimes de guerre, organisé à Yaoundé du 10 au 12 septembre 2025, sous le haut patronage du Président de la République.
Cet événement a rassemblé des représentants de haut niveau des ministères de la Défense, des Affaires sociales, de la Recherche et de l’Innovation, ainsi que des organisations internationales telles que les Nations Unies et le Comité international de la Croix-Rouge. Des professionnels de la santé, des ONG, des universitaires, des militaires et des victimes de guerre ont également pris part aux échanges.
M. Nouhoum Sangaré, le Représentant régional du Haut-Commissariat aux Droits de l'Homme pour l'Afrique Centrale et Directeur du CNUDHD-AC, a personnellement présenté les recommandations du Centre, axées sur la révision de la définition juridique de « victime de guerre », la création d’une agence nationale dédiée à l’assistance, à la réintégration et à la mémoire, le déploiement d’un réseau national de soutien psychosocial, la mise en place d’un fonds spécial d’indemnisation, des mesures de réhabilitation socio-économique ainsi que l’éducation à la paix et la création de lieux de mémoire.
En outre, le Centre s’est engagé à fournir un appui normatif, méthodologique et technique, notamment à travers la création d’un groupe de travail interinstitutionnel.
Les autorités ont exprimé leur engagement à mettre en œuvre progressivement ces recommandations.